ABBAYE DE MAUBUISSON, Grange dîmière
JE SERAI LE FEUDIMANCHE 11 JUIN 2023 - 17H00
Diglee, dessinatrice
Sophie Daull, comédienne
Marielou Jacquard, mezzo-soprano
Héloïse Luzzati, violoncelle
Laurianne Corneille, piano
Autour de l’anthologie Je serai le feu (2021), qui rassemble des textes de poétesses choisis par la dessinatrice Diglee et accompagnés de portraits de sa main, la comédienne Sophie Daull, la mezzo-soprano Marielou Jacquard, la violoncelliste Héloïse Luzzati et la pianiste Laurianne Corneille tissent des correspondances. Sur scène, les œuvres musicales de compositrices – et de quelques compositeurs – des XIXème et XXème siècles, écrites sur les vers de ces poétesses, répondent aux poèmes lus par Sophie Daull. Dessinés et projetés en direct face au spectateur par Diglee, les portraits de ces femmes complètent cette expérience immersive, au croisement de la musique, des arts visuels et de la littérature.
Coproduction de l’Association Bibliothèques en Seine-Saint-Denis, les bibliothèques de Montreuil, et de l’association Elles women composers. Dans le cadre du festival Hors limites.
PROGRAMME
JE SERAI LE FEU
Concert dessiné d’après l’anthologie
« Je serai le feu » de Diglee
CHARLOTTE SOHY (1887 – 1955)
Octobre, op. 23 n° 1
MARIE NIZET (1859 – 1922)
« La Torche »
CARRIE JACOBS-BOND (1862 – 1946)
When I Am Dead, My Dearest
sur un poème de Cristina Rossetti
CRISTINA ROSSETTI (1830 – 1894)
« Après la mort »
traduction de l’anglais: Clémentine Beauvais
VALLY WEIGL (1894 – 1982)
Living a Life
sur un poème de Denise Levertov
LOUISE DE VILMORIN (1902 – 1969)
« Mon cadavre est doux comme un gant »
JOHN TAVENER (1944 – 2013)
Akhmatova songs
Boris Pasternak, couplet, mort
ANNA AKHMATOVA (1889 – 1966)
« Comme une pierre blanche au fond d’un puits »
LOUISE DE VILMORIN (1902 – 1969)
« Ton cadavre porte poignard »
CLAUDE ARRIEU (1903 – 1990)
Le sable du sablier : La fête publique
sur un poème de Louise de Vilmorin
ANAÏS NIN (1903 – 1977)
« Je ne puis m’arrêter ni descendre »
traduction de Claude Louis-Combet
MARGUERITE CANAL (1890 – 1978)
Fileuse
sur un texte de Marceline Desbordes-Valmore
MARCELINE DESBORDES-VALMORE (1786 – 1859)
« Elégies aux filles mortes »
MARGUERITE CANAL (1890 – 1978 )
Dormeuse (1948)
sur un texte de Marceline Desbordes-Valmore
CHARLOTTE SOHY (1887 – 1955)
Octobre, op. 23 n° 1
MARIE NIZET (1859 – 1922)
« La Torche »
CARRIE JACOBS-BOND (1862 – 1946)
When I Am Dead, My Dearest
sur un poème de Cristina Rossetti
CRISTINA ROSSETTI (1830 – 1894)
« Après la mort »
traduction de l’anglais : Clémentine Beauvais
VALLY WEIGL (1894 – 1982)
Living a Life
sur un poème de Denise Levertov
LOUISE DE VILMORIN (1902 – 1969)
« Mon cadavre est doux comme un gant »
JOHN TAVENER (1944 – 2013)
Akhmatova songs
Boris Pasternak, couplet, mort
ANNA AKHMATOVA (1889 – 1966)
« Comme une pierre blanche au fond d’un puits »
LOUISE DE VILMORIN (1902 – 1969)
« Ton cadavre porte poignard »
CLAUDE ARRIEU (1903 – 1990)
Le sable du sablier : La fête publique
sur un poème de Louise de Vilmorin
ANAÏS NIN (1903 – 1977)
« Je ne puis m’arrêter ni descendre »
traduction de Claude Louis-Combet
MARGUERITE CANAL (1890 – 1978)
Fileuse
sur un texte de Marceline Desbordes-Valmore
MARCELINE DESBORDES-VALMORE (1786 – 1859)
« Elégies aux filles mortes »
MARGUERITE CANAL (1890 – 1978 )
Dormeuse
sur un texte de Marceline Desbordes-Valmore
CÉCILE SAUVAGE (1883 – 1927)
Deux courts poèmes
DMITRI CHOSTAKOVITCH (1906 – 1975)
D’où vient cette tristesse
extrait de Six poèmes of Marina Tsvetaeva op.143
NATALIE CLIFFORD-BARNEY (1876 – 1972)
« Quand notre rythme… »
AMY BEACH (1867 – 1944)
Dreaming
Out of Depths op.130
entrelacées avec de très courts poèmes de : Joyce Mansour, Alejandra Pizarnik, Gisèle Prassinos, Marie-Claire Bancquart
FERNANDE DECRUCK (1896 – 1954)
La Parque
ANGÈLE VANNIER (1917 – 1980)
« Ton rire m’a tiré de ma robe de pierre »
CÉCILE CHAMINADE (1857 – 1944)
Ma première Lettre
sur un poème de Rosemonde Gérard
VALENTINE PENROSE (1898 – 1978)
« Je nie entre jour et nuit… »
CARRIE JACOB BONDS (1862 – 1946)
A Perfect Day
EDITH BOISSONAS (1904 – 1989)
« Animale »
ANISE KOLTZ (1928 – )
« La nuit, secrètement »
CAMILLE SAINT-SAËNS (1835 – 1933)
Violons dans le soir
sur un poème d’Anna de Noailles
CLAUDE DE BURINE (1931 – 2005)
« Je serai le feu »
CÉCILE SAUVAGE (1883 – 1927)
Deux courts poèmes
DMITRI CHOSTAKOVITCH (1906 – 1975)
D’où vient cette tristesse
extrait de Six poèmes of Marina Tsvetaeva op.143
NATALIE CLIFFORD-BARNEY (1876 – 1972)
« Quand notre rythme… »
AMY BEACH (1867 – 1944)
Dreaming
Out of Depths op.130
entrelacées avec de très courts poèmes de : Joyce Mansour, Alejandra Pizarnik, Gisèle Prassinos, Marie-Claire Bancquart
FERNANDE DECRUCK (1896 – 1954)
La Parque
ANGÈLE VANNIER (1917 – 1980)
« Ton rire m’a tiré de ma robe de pierre »
CÉCILE CHAMINADE (1857 – 1944)
Ma première Lettre
sur un poème de Rosemonde Gérard
VALENTINE PENROSE (1898 – 1978)
« Je nie entre jour et nuit… »
CARRIE JACOBS-BOND (1862 – 1946)
A Perfect Day
EDITH BOISSONAS (1904 – 1989)
« Animale »
ANISE KOLTZ (1928 – )
« La nuit, secrètement »
CAMILLE SAINT-SAËNS (1835 – 1933)
Violons dans le soir
sur un poème d’Anna de Noailles
CLAUDE DE BURINE (1931 – 2005)
« Je serai le feu »
DISTRIBUTION
DIGLEE, dessinatrice
SOPHIE DAULL, comédienne
MARIELOU JACQUARD, mezzo-soprano
HELOISE LUZZATI, violoncelle
LAURIANNE CORNEILLE, piano
DIGLEE
À trente-cinq ans, Diglee, est une artiste plurielle : illustratrice, autrice de bande dessinée et romancière, elle est révélée en 2007 par son blog Diglee.com. En 2009, fraîchement diplômée de l’école Emile Cohl à Lyon, elle publie à 21 ans À Renaud, un roman graphique intime sur l’histoire d’amour de sa grande tante dans les années 50. En 2010 et 2011, elle publie chez Marabout deux bandes dessinées autobiographiques issues de son blog: Autobiographie d’une fille GAGA et Confessions d’une glitter addict qui rencontrent toutes deux un franc succès. En 2013, elle chronique la vie de trois de ses amies dans une fiction BD, titrée Forever Bitch, chez Delcourt. À partir de 2017, Diglee s’associe à Ovidie pour faire naître l’engagé Libres! Manifeste pour s’affranchir des diktats sexuels, chez Delcourt, qui sera adapté en série animée sur Arte en 2022. Puis s’en suivent Baiser après Me too (2020) et Tu n’es pas obligée (2021), deux autres collaborations des autrices qui partagent le même combat militant. En 2017, elle rédige aussi ses premiers romans, Le journal intime de Cléopâtre Wellington, une série pour ado en trois tomes chez Michel Lafon. En 2021 paraît son premier récit littéraire à la première personne, Ressac, chez La ville Brûle. Fin 2021, toujours chez La ville brûle, elle publie Je serai le feu, une collection illustrée de 50 poétesses connues ou oubliées, que Diglee avait à cœur de faire (re)découvrir. Elle vit et travaille à Lyon.
SOPHIE DAULL
C’est l’étude de la musique au Conservatoire National Supérieur de Strasbourg qui éveille très tôt Sophie Daull à la pratique artistique. Depuis, son parcours s’oriente vers une recherche toujours plus fouillée du monde des lettres, des sons et du mouvement.
Elle a dansé avec Odile Duboc, Georges Appaix, Jean Gaudin et travaillé au théâtre avec entre autres Elisabeth Chailloux, Brigitte Jaques-Wajeman, Carole Thibaut, Jacques Lassalle, Hubert Colas, Alain Ollivier, Stéphane Braunschweig Alain Barsacq et Agathe Alexis.
Elle tient le rôle de Paulina dans La Mouette de Tchekhov et celui d’Oenone dans Phèdre de Racine, toutes deux mises en scène par Brigitte Jaques-Wajeman et créées au théâtre de la Ville-Salle des Abbesses. A la Manufacture des Œillets, elle joue dans Les Reines de Normand Chaurette (mise en scène d’Elisabeth Chailloux), et dans Hedda Gabler (mise en scène de Roland Auzet).
Elle est l’auteure de Camille, mon Envolée (2015), La Suture (2016), Au grand Lavoir (prix de littérature décerné par l’Union Européenne) et de Ainsi parlait Jules (2022) publiés aux Editions Philippe Rey et tous disponibles aujourd’hui au Livre de Poche.
On entend régulièrement sa voix sur France Culture, en feuilleton, dans le cadre de « seule en ondes » ou de l’émission « L’Art est la matière ».
La pratique de son métier ne se séparant jamais des questions de transmission, elle est régulièrement impliquée dans des missions pédagogiques (nombreuses collaborations avec l’ANRAT, la Maison du Geste et de l’Image, l’école de théâtre ABERRATIO, responsable option théâtre spécialité lycée Blarimghem à Béthune…).
MARIELOU JACQUARD
Jouant l’acrobate entre musique baroque et création contemporaine, Marielou Jacquard cultive son goût de l’éclectisme dans la diversité de son répertoire.
Elle commence sa formation de chanteuse très jeune à la Maîtrise de Radio France, puis à la Hochschule für Musik Hanns Eisler à Berlin et suit de nombreuses masterclasses à la fondation Royaumont. Elle collabore régulièrement avec le Poème Harmonique de Vincent Dumestre (Coronis), Correspondances de Sébastien Daucé et l’ensemble Pygmalion de Raphaël Pichon.
Sur scène, on a pu la voir récemment dans Coronis de Duron, Lakmé de Delibes à l’opéra comique et elle incarne en ce moment Despina dans Cosi fan Tutte de Mozart, un spectacle joyeux et déluré d’Eric Perez en tournée en France. Très impliquée scéniquement, le théâtre musical tient une place importante dans son parcours artistique et elle crée de nombreux spectacles alliant musique et théâtre pur. On la retrouvera d’ailleurs à l’automne prochain dans une reprise de Sans Tambour, nouveau spectacle de Samuel Achache. Elle donne par ailleurs de nombreux concerts de musique de chambre et de récitals et est à l’origine de plusieurs créations.
HÉLOÏSE LUZZATI
Personnalité engagée, Héloïse Luzzati s’investit depuis plusieurs années dans la découverte et la reconnaissance du matrimoine musical.
C’est en 2020 qu’elle fonde Elles women composers.
Le projet s’appuie sur la recherche de manuscrits et partitions qui font l’objet de séances de lectures quotidiennes.
Elle est également la fondatrice du Festival Un Temps pour Elles et de La Boîte à Pépites pour laquelle elle travaille en étroite collaboration avec la dessinatrice Lorène Gaydon, le réalisateur Alexis Lardilleux et l’ingénieure du son Mireille Faure.
Elle est, par ailleurs, l’autrice de la majeure partie documentaires produit pour la Boîte à Pépites.
Avec Elles Women Composers, Héloïse Luzzati collabore avec de nombreuses structures culturelles tel que L’Orchestre National Avignon Provence, l’Orchestre National d’Île-de-France, l’Abbaye de Royaumont, l’Abbaye de Maubuisson ou le Palazzeto BruZane et espère ainsi diffuser le plus largement possible les travaux de recherche et de lectures du collectif.
Passionnée de musique de chambre, Héloïse Luzzati est diplômée du CNSMDP dans la classe de Roland Pidoux et Xavier Phillips . Au cours de ses études, elle bénéficie également des conseils de Philippe Muller, Marc Coppey, Hatto Beyerle, Alain Planès ou des membres du Quatuor Ysaÿe. Elle se produit aux côtés d’interprètes tels que Xavier Phillips, Célia Oneto Bensaid, Dana Ciocarlie, Marie-Josèphe Jude, Léa Hennino, Alexandre Pascal….
LAURIANNE CORNEILLE
Héritière de l’enseignement russe par son Maître Evgeny Moguilevsky, Laurianne Corneille est diplômée du Conservatoire Royal de Bruxelles (Master d’interprétation et Agrégation d’enseignement). Son éclectisme la pousse autant à improviser au Music Village avec des musiciens de jazz qu’à jouer sur instruments ou rares, comme par exemple sur le fameux piano-double Pleyel. Elle travaille toujours avec les compositeurs d’aujourd’hui (Philippe Boesmans, Claude Ledoux, Karol Beffa, Isabelle Aboulker…). Elle s’est produite sur des scènes prestigieuses avec des partenaires de renom (Philippe Jaroussky, Dana Ciocarlie, Tristan Pfaff, Gabriel Pidoux, Odile Heimburger, Marielou Jacquard…) notamment à Flagey, au Festival Musiq3, à Bozar, au MIM à Bruxelles, au Festival 1001 notes en Limousin, aux Musicales de Normandie, au Théâtre des Champs-Elysées, aux Musicales de la Route Cézanne, ou aux rencontres Musicales de Coppet en Suisse. Elle travaille régulièrement pour NomadMusic et a reçu un très bel accueil critique pour son album solo « L’Hermaphrodite » consacré à Schumann. Chambriste recherchée, elle enregistre un album intitulé « À la Nuit » dédié à Schubert et Schumann en formation trio (clarinette, soprano et piano), paru en novembre chez le label Calliope. Actuellement, elle prépare son prochain album solo tout en développant le Trio Corneille, né d’une rencontre avec le violoncelliste Thibaut Reznicek et la violoniste Magdalena Geka. Captivée par la synesthésie, elle élabore aussi son langage singulier à travers des films réalisés par Raphaël Wertheimer. Pédagogue très active, elle enseigne à l’Académie Jaroussky implantée à la Seine Musicale et au Conservatoire de Vanves.
Adresse : Abbaye de Maubuisson, site d’art contemporain du Département du Val d’Oise
Avenue Richard de Tour – 95310 Saint-Ouen L’Aumône
VENIR EN VOITURE DEPUIS PARIS
Autoroute A15, direction Cergy-Pontoise, sortie Saint-Ouen l’Aumône centre, suivre panneaux abbaye de Maubuisson, grange (parking gratuit).
VENIR EN TRANSPORT EN COMMUN
Depuis la Gare du Nord, ligne H (voies 30 à 36) ou RER C, direction Pontoise, arrêt Saint-Ouen l’Aumône + 10 min à pied par la rue Guy-Sourcis. Durée du trajet en train : 45 min. Bus depuis Cergy-Pontoise 56, 57, 58, 34 sud, arrêt mairie de Saint-Ouen l’Aumône + 10 min à pied par la rue Guy-Sourcis.
En bus : depuis Cergy-Pontoise, bus 56, 57, 58 ou 34 sud > arrêt mairie de Saint-Ouen-l’Aumône puis marcher 10 mn à pied en suivant la rue Guy-Sourcis.