DOMAINE DE VILLARCEAUX

DORA

SAMEDI 9 JUILLET - 18H30

Marie-Laure Garnier, soprano
Raphaëlle Moreau, violon
Alexandre Pascal, violon
Léa Hennino, alto
Héloïse Luzzati, violoncelle
Célia Oneto Bensaid, piano

un-temps-pour-elles-dora-pejacevic

DORA

Dora Pejačević (1885 – 1923)

Sonate en si bémol mineur op. 43
Pour violon et piano
Allegro con anima
Adagio
Allegro molto vivace

Madchengestalten op. 42
Pour voix et piano

Verwandlung op. 37a
Pour voix, violon et piano

Impromptu op. 9
Pour quatuor avec piano

Quintette avec piano en si mineur op. 40
Allegro ma non troppo e con energia
Poco sostenuto
Scherzo : molto vivace
Allegro moderato

Ce concert est un hommage à la compositrice croate Dora Pejačević.
Née à Budapest en 1885, elle est issue de la noblesse slave.
Elle grandit dans un univers stimulant et bénéficie d’une éducation littéraire et culturelle d’une très grande qualité. Polyglotte, elle est passionnée de littérature et surtout de musique. Sa mère, pianiste et chanteuse, organisait des soirées musicales où se rendaient les personnalités influentes de la société croate. Les premières compositions de Dora Pejačević y seront créées. Après ses études à Zagreb, elle voyage beaucoup, notamment à Vienne où sa première Symphonie sera créée. Farouchement attachée à son indépendance, elle se marie finalement l’année de ses trente-six ans. À trente-huit ans, elle met au monde son fils unique et disparaît quelques mois plus tard. Ses œuvres de musique de chambre, vocale, orchestrale ou pour piano ont été jouées de son vivant et grandement reconnues dans la presse. Après sa mort en 1923, sa musique continue d’être jouée jusque dans les années 1930 avant de tomber dans l’oubli jusqu’en 1987, année où paraît la  biographie de Koraljka Kos. Son langage romantique tardif souvent impressionniste s’exprime également parfois au travers d’éléments folkloriques, des échos slaves que l’on peut entendre notamment dans la Sonate op. 43 et le magistral Quintette avec piano en si mineur.

DISTRIBUTION

MARIE-LAURE GARNIER, soprano

RAPHAËLLE MOREAU, violon

ALEXANDRE PASCAL, violon

LÉA HENNINO, alto

HÉLOÏSE LUZZATI, violoncelle

CÉLIA ONETO BENSAID, piano

MARIE-LAURE GARNIER

Révélation lyrique de l’année 2021 aux Victoires de la Musique Classique, la soprano Marie-Laure Garnier débute son parcours artistique en Guyane puis au CRR de Paris. En 2009, elle intègre la classe de chant lyrique de Malcolm Walker au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Après un brillant Prix de chant, elle obtient un Diplôme d’Artiste Interprète ainsi qu’un Master de Musique de Chambre. Marie-Laure Garnier, nommée Révélation lyrique ADAMI en 2013, est lauréate de plusieurs concours. Au Concours Nadia et Lili Boulanger 2017, la soprano remporte le prix de la Mélodie Française aux côtés de la pianiste Célia Oneto Bensaid, ainsi que le Grand Prix lors de la première édition du prestigieux Concours Voix des Outremer, en 2019. Elle est également nommée Lauréate de l’Académie Orsay-Royaumont et Lauréate HSBC du Festival lyrique d’Aix-en-Provence. L’artiste se produit en récital sur des scènes prestigieuses telles que le Théâtre des Champs Elysées, la Philharmonie de Paris, le Capitole de Toulouse, etc. À l’étranger, on la découvre à Oxford Lieder Festival, à l’Auditorium Reina Sofia à Madrid, à la Salle Bourgie de Montréal, au Wigmore Hall de Londres ou encore au Théâtre du Bolchoi à Moscou. La soprano s’est récemment faite entendre à la première édition du Festival Lyrique de la Caraïbes au Théâtre National de Santo-Domingo. Au disque, on découvre la soprano avec Le Promenoir des amants (Collection Académie Orsay-Royaumont) et Les Chants de l’âme d’Olivier Greif, parus chez le label B.Records, où les qualités vocales de l’artiste sont vivement saluées par la critique.

RAPHAËLLE MOREAU

Née à Paris, Raphaëlle Moreau est issue d’une fratrie de musiciens. Elle commence le violon à l’âge de quatre ans. À quatorze ans, elle rentre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de Roland Daugareil. Parallèlement, elle suit l’enseignement de Pavel Vernikov. En 2018, elle obtient un master soliste avec la plus haute distinction dans la classe de Renaud Capuçon en Suisse tout en suivant un cursus de Diplôme d’artiste interprète au Conservatoire de Paris. 1er Grand Prix du XVIIe Concours Postacchini, Raphaëlle donne à treize ans de nombreux récitals en Italie. Elle se produit en soliste avec le Georgian Chamber Orchestra, l’Orchestre de Saint-Maurice, le Philharmonique du Coge, l’Orchestre Ostinato, l’Orchestre de chambre de Lausanne, le Lithuanian Chamber Orchestra… Raphaëlle nourrit un immense intérêt pour la musique de chambre et a été invitée aux Festivals du Périgord Noir, au Festival International de Colmar, au Festival Musical de Stavelot, aux Rencontres Musicales d’Evian, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, à la saison Lugano Musica, au Rheingau Musik Festival et partage la scène avec son frère Edgar, Nicholas Angelich, Renaud Capuçon, David Kadouch, Alexandra Conunova… Elle fait ses débuts en trio à la Philharmonie de Cologne, au Konzerthaus de Dortmund ainsi qu’en récital aux Sommets Musicaux de Gstaad. En 2017, elle est choisie par Renaud Capuçon pour recevoir le Prix Livio Benedetti qui récompense un jeune artiste. Raphaëlle Moreau est lauréate 2016 de l’Or du Rhin et de la Fondation Nicati-de Luze et se fait gracieusement prêter un Domenico Montagnana de 1740 par M. Jaeger.

ALEXANDRE PASCAL

Né à Paris et issu d’une famille de musiciens, le jeune violoniste Alexandre Pascal a étudié le violon auprès de Suzanne Gessner au CRR de Paris puis auprès d’Olivier Charlier au CNSMDP où il obtient brillamment son master à l’unanimité du Jury. Alexandre Pascal a une intense activité de soliste et de musique de chambre. On a pu l’entendre dans de prestigieux festivals internationaux tels que le « Festival Berlioz » à la Côte Saint-André, à « Musique à l’Emperi », à Schiermonnikoog aux Pays-Bas, à Saint-Yrieix, aux « Flâneries de Reims », au Festival de La Prée, de L’Epau, au Festival de Cordes-sur-ciel, au Festival « tons voisins » à Albi, au « Tanglewood Music Festival » aux Etats-Unis, et également dans des salles prestigieuses comme la salle Gaveau à Paris, le théâtre des Champs-Elysées, accompagné par l’Orchestre de chambre de Paris, le Victoria hall à Genève, le Grand théâtre d’Aix en Provence, la Seine Musicale à Paris, les Nouveaux Siècles à Lille, NCPA à Mumbai et la Philharmonie de Paris. Il y partage la scène avec de prestigieux solistes comme Daishin Kashimoto, Eric Le sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Zvi Plesser, Romain Descharmes, Hortense Cartier-Bresson, Pierre Fouchenneret, Marie Chilemme, Lise Berthaud, Lorenzo Gatto, Victor Julien-Laferrière, mais aussi bien évidemment Aurélien Pascal, Denis Pascal et Marie-Paule Milone. Alexandre est diplômé d’une licence de musicologie et a étudié la direction d’orchestre au CNSMDP. Il participe également à l’académie Seiji Ozawa depuis plusieurs années. Nommé révélation classique de l’Adami 2018, Alexandre joue un sur violon Jean- Baptiste Vuillaume de 1852.

LÉA HENNINO

Née en 1991, Léa Hennino obtient en 2008 un DEM avec les félicitations du jury dans la classe de Carole Dauphin. Lauréate en 2013 du CNSMD de Paris où elle étudie auprès de Sabine Toutain et Christophe Gaugué, Léa travaille également un an avec l’altiste japonaise Nobuko Imai à Genève. Elle se perfectionne auprès de l’altiste anglais Lawrence Power à Zürich pendant deux ans. Reconnue comme l’une des altistes les plus prometteuses de sa génération, Léa Hennino s’est produite sur de grandes scènes internationales aux côtés d’artistes de renom comme Renaud Capucon, Alina Ibragimova, Hanna Weinmeister, Gérard Caussé et Clemens Hagen. Léa est régulièrement invitée par différents ensembles comme les Dissonnances, I Giardini, Aurora Orchestra en Angleterre. En soliste, elle interprète le concerto de Martinü avec le Hradec Kralové Philharmonique Orchestra en République Tchèque ainsi que la symphonie concertante de Mozart avec l’Orchestre de chambre de Toulouse. Sélectionnée pour participer à des académies internationales en Pologne, Allemagne, USA, Suisse, Angleterre, Suède, Espagne, elle se produit dans diverses formations lors de concerts et master classes auprès de grands maîtres. Léa a remporté de nombreux prix lors de Concours Nationaux et Internationaux et est lauréate de plusieurs Fondations.

HÉLOÏSE LUZZATI

Personnalité engagée, Héloïse Luzzati s’investit depuis plusieurs années dans la découverte et la reconnaissance du matrimoine musical. C’est en 2020 qu’elle fonde Elles women composers. Le projet s’appuie sur la recherche de manuscrits et partitions qui font l’objet de séances de lectures quotidiennes.
Elle est également la fondatrice du Festival Un Temps pour Elles et de La Boîte à Pépites pour laquelle elle travaille en étroite collaboration avec la dessinatrice Lorène Gaydon, le réalisateur Alexis Lardilleux et l’ingénieure du son Mireille Faure. Elle est, par ailleurs, l’autrice de la majeure partie des documentaires produits pour la Boîte à Pépites.
Avec Elles-women composers, Héloïse Luzzati collabore avec de nombreuses structures culturelles : l’Orchestre National Avignon Provence, l’Orchestre National d’Île-de-France, l’Abbaye de Royaumont, l’Abbaye de Maubuisson ou le Palazzeto BruZane et espère ainsi diffuser le plus largement possible les travaux de recherche et de lectures du collectif.
Passionnée de musique de chambre, Héloïse Luzzati est diplômée du CNSMDP dans la classe de Roland Pidoux et Xavier Phillips. Au cours de ses études, elle bénéficie également des conseils de Philippe Muller, Marc Coppey, Hatto Beyerle, Alain Planès ou des membres du Quatuor Ysaÿe. Elle se produit aux côtés d’interprètes tels que Xavier Phillips, Célia Oneto Bensaid, Dana Cioccarlie, Marie-Josèphe Jude, Léa Hennino, Alexandre Pascal…

CÉLIA ONETO BENSAID

Célia Oneto Bensaid s’exprime au piano, instrument au riche répertoire. Obtenant cinq Prix avec les meilleures distinctions au CNSMD de Paris elle se perfectionne auprès de Rena Shereshevskaya à l’École Normale A. Cortot dont elle sort avec le diplôme supérieur de concertiste en poche.  Personnalité singulière et engagée, Célia choisit avec soin les répertoires qu’elle défend sur scène et qu’elle présente volontiers afin de les rendre accessible : c’est ainsi que les répertoire de musique américaine (avec notamment ses propres transcriptions), musique française, musique d’aujourd’hui, et de compositrices tiennent une place importante dans ses programmes

Artiste YAMAHA, lauréate de nombreux concours internationaux – dont Piano Campus, Fondation Banque Populaire, Cziffra etc…elle se produit dans toute l’Europe mais aussi aux États-Unis, au Canada, en Russie, en Chine, et au Japon. Célia a été récompensée du Prix André Boisseaux qui lui a permis d’enregistrer pour le label Soupir un premier disque solo très remarqué : “American Touches”, paru en 2018 . Elle est créatrice de plusieurs oeuvres de Camille Pépin dont elle a gravé les oeuvres de musique de chambre dans un disque largement récompensé par la presse en 2019 chez NoMadMusic. Sur la saison 21/22, Célia fera ses débuts notamment à l’Auditorium de l’Opéra de Bordeaux, et au Théâtre des Champs Elysées à Paris, mais également au festival « Nouveaux Horizons » à Aix-en Provence.

DOMAINE DE VILLARCEAUX

Adresse : Domaine régional de Villarceaux, 95710 Chaussy

EN VOITURE DEPUIS PARIS

PAR L’AUTOROUTE A15

Par l’A15 puis la N14, suivre la direction de Magny-en-Vexin, sortir à Vernon / Hodent. Continuer sur la D86, direction Chaussy.

PAR L’AUTOROUTE 13 OU A14
Par l’A14 ou l’A13 : sortir à Mantes Est (sortie n°11) et suivre la direction de Beauvais.

Château_de_La_Roche-Guyon,_entrée

CONNAISSEZ-VOUS DORA Pejačević ?

Château_de_La_Roche-Guyon,_entrée